les mères prenant des médicaments sur ordonnance confrontées à un manque d’informations – nouvelle revue
L’allaitement maternel est la pierre angulaire de la nutrition et du développement de la petite enfance. Cependant, la prise de médicaments sur ordonnance peut réduire les taux d’allaitement, car les parents qui prennent de tels médicaments sont souvent confrontés à un manque d’informations sur leur impact potentiel sur les bébés ou sur la manière dont les médicaments affectent la lactation.
Pour mieux comprendre les effets des médicaments sur l’allaitement, nous avons mené une Revue systématique des informations disponibles. Nous avons parcouru les bases de données électroniques à la recherche de recherches sur l’impact des médicaments sur ordonnance sur l’allaitement maternel. Ces études ont examiné l’impact des médicaments sur la composition du lait, la production de lait et la santé des nourrissons allaités.
Nous avons trouvé un nombre limité d’études de haute qualité, avec seulement dix bases de données établies rendant compte ensemble de l’allaitement maternel, des médicaments et des résultats pour les nourrissons. Et, malheureusement, aucune de ces études n’a couvert les résultats scolaires, ce qui rend difficile l’évaluation des risques, des inconvénients et des avantages potentiels à long terme.
Notre recherche montre que davantage de collecte de données est nécessaire. Et notre travail et autres recherches souligne qu’il est nécessaire d’apporter un soutien supplémentaire pour aider les mères qui allaitent à surmonter les obstacles physiques, notamment les retards de production de lait et anxiété sur l’utilisation de médicaments sur ordonnance.
Sécurité
La plupart des médicaments sont sans danger pour la plupart des bébés allaités, mais les risques graves pour les nourrissons sont rares. Dans la plupart des cas, les avantages de l’allaitement maternel l’emportent sur les risques d’inconvénients associés à l’utilisation de médicaments. Néanmoins, cela peut être une question complexe et il est essentiel de peser soigneusement les avantages et les risques.
Certains médicaments nécessitent des contrôles supplémentaires sur les nourrissons et leur capacité à allaiter. Par exemple, les nourrissons dont les mères utilisent des antibiotiques tels que l’amoxicilline et l’érythromycine (dont on sait qu’ils sont sans danger pendant l’allaitement) doivent être examinés pour détecter le muguet buccal et la diarrhée, car un traitement rapide est important.
Le Formulaire national britannique (BNF) propose des conseils sur la prescription et l’administration des médicaments. Les nourrissons dont les mères prennent certains médicaments, tels que ceux contre l’épilepsie, les problèmes de santé mentale, les sédatifs ou les opioïdes, doivent être surveillés pour détecter tout signe de sédation, de somnolence, de mauvaise alimentation, de perte de poids et d’irritabilité.
Les professionnels de la santé doivent également évaluer l’efficacité de l’alimentation du bébé en observant la tétée et la prise du sein. Ceci est important car ces types de médicaments peuvent interférer avec la capacité d’un nourrisson à s’alimenter et à recevoir une nutrition adéquate.
La BNF émet des réserves sur la prescription de certains médicaments sédatifs qui passent dans le lait maternel, où il existe un risque de sédation du nourrisson, comme les benzodiazépines (comme le diazépam), et de certains médicaments anti-épileptiques comme le phénobarbital ou la primidone.
Il recommande d’éviter complètement certains médicaments pendant l’allaitement, notamment certains antipsychotiques, tels que l’olanzapine et la clozapine, ainsi que les antidépresseurs escitalopram et fluoxétine. Mais d’autres antidépresseurs, comme le citalopram, peuvent être utilisés avec prudence. La plupart des injections d’antipsychotiques doivent également être évitées pendant l’allaitement, tout comme le fingolimod, utilisé pour traiter la sclérose en plaques.
L’allaitement pendant l’utilisation de nombreux médicaments contre des maladies graves, comme le cancer, doit être discuté avec des professionnels de la santé. Il se peut qu’il y ait peu ou pas d’informations provenant d’études réalisées sur des humains, et il se peut qu’il y ait trop peu d’informations pour garantir la sécurité. Les exemples incluent de nombreux anticorps monoclonaux utilisés pour traiter le cancer et l’immunosuppresseur, le mycophénolate mofétil, utilisé pour prévenir le rejet des greffes de rein, de cœur ou de foie.
Conseil
Les mères qui prennent des médicaments ne devraient pas se reprocher d’hésiter à allaiter. Un avis médical doit être demandé avant la naissance. Et les familles ne devraient pas se sentir obligées de choisir entre allaiter ou continuer à prendre des médicaments sur ordonnance.
Il est essentiel que les médecins, pharmaciens et autres professionnels de la santé consultent des sources d’information fiables, notamment LacMed et E-lactanieou contactez le Ligne d’assistance téléphonique sur les médicaments dans le lait maternel.
Pour aider les familles qui ont besoin de médicaments sur ordonnance, il est crucial que les équipes de santé publique contrôlant la collecte de données de santé de routine traitent en priorité la collecte de données sur l’utilisation des médicaments pendant et après la grossesse et pendant le travail. Cela permettrait de mener des recherches sur les avantages et les inconvénients de l’utilisation de médicaments avant et pendant l’allaitement.
De telles informations aideraient les parents à prendre des décisions éclairées concernant leur traitement médical, l’allaitement et la surveillance de leurs nourrissons. Cela contribuerait également à minimiser l’anxiété parentale et les faux dilemmes potentiellement dangereux.