Vous craignez un refus scolaire ? Comment profiter des vacances pour aider votre enfant
Ces longues vacances d’été peuvent apparaître comme une bénédiction supplémentaire pour les familles qui ont affaire à un enfant qui n’aime pas l’école ou qui refuse d’y aller.
Mais même si janvier s’annonce devant nous, les parents penseront sans aucun doute au défi de ramener leur enfant à l’école une fois les trimestres rentrées.
Je fais des recherches sur l’engagement des jeunes à l’école et j’ai auparavant travaillé comme agent d’orientation, aidant les familles confrontées à un refus scolaire.
Comment les familles peuvent-elles profiter des vacances pour préparer le terrain en vue d’une année scolaire plus positive ?
Qu’est-ce que le refus scolaire ?
Le refus scolaire ne « remue » pas. Une enquête récente du Sénat a révélé qu’il n’existe pas de définition communément acceptée, mais l’a décrite comme suit :
l’incapacité d’un jeune à fréquenter l’école en raison d’une réaction émotionnelle négative grave à l’école.
Elle est souvent enracinée dans des problèmes complexes pouvant inclure l’anxiété, la dépression, la neurodiversité et le harcèlement scolaire. Pour l’anecdote, ce chiffre est en augmentation depuis la COVID.
Commencez par parler
Si vous avez un enfant qui refuse d’y aller ou parle de refuser d’y aller, essayez de lui apporter votre soutien à la maison en l’encourageant à exprimer ses inquiétudes et ses réflexions concernant l’école.
Écoutez activement les raisons pour lesquelles votre enfant hésite à aller à l’école. Vous pouvez le faire en demandant calmement
Si nous pouvions faire quelque chose de différent à l’école cette année, quelle serait-elle ?
Cela vous aidera à comprendre pourquoi votre enfant est réticent et comment vous pouvez le soutenir au mieux.
Gardez une routine
Les écoles sont construites sur la routine. Essayez donc de maintenir une certaine routine pendant les vacances afin de faciliter la transition pour votre enfant à la fin du mois de janvier.
Vous pouvez essayer de prévoir du temps pour jouer en plein air, passer du temps devant un écran, des jeux amusants ainsi que des tâches ménagères. Le respect d’heures fixes pour les repas et le sommeil est également essentiel.
Entretenir des liens positifs avec des amis de l’école peut également aider. Avoir un lien social positif avec un camarade de classe pendant les vacances peut aider à apaiser les inquiétudes liées au retour à l’école.
Pouvoir parler avec ses camarades dès le premier jour de ce que vous avez fait ensemble pendant les vacances peut également être un moyen puissant de commencer à développer un sentiment d’appartenance à l’école.
CC PAR
Restez en contact avec votre école
Pendant que les enseignants sont en vacances (bien méritées), les écoles seront joignables avant le début du premier trimestre.
Si votre enfant a des antécédents de refus scolaire, il est important de maintenir une ligne de communication positive avec l’école.
Voyez si vous pouvez découvrir leur nouvel enseignant et parler au personnel de soutien de l’école, comme les conseillers scolaires, avant la rentrée afin que vous puissiez travailler ensemble pour explorer les options de soutien.
N’ayez pas peur d’établir ce premier contact dans la semaine précédant la nouvelle année scolaire.
La plupart du personnel de l’école appréciera ce geste. Ils auront envie de travailler de manière proactive avec vous et votre enfant plutôt que d’essayer de réagir aux défis qui accompagnent le refus de l’école une fois le trimestre commencé.
Que pouvez vous faire d’autre?
Si le refus d’aller à l’école est un problème récurrent pour votre enfant, prendre le temps dès maintenant de demander l’aide d’un professionnel peut également être une excellente idée.
Profitez de ce temps pour faire vos propres recherches et entrer en contact avec des professionnels de la santé, des thérapeutes ou des spécialistes qualifiés qui peuvent vous fournir le soutien nécessaire.
Un bon point de départ serait une visite chez votre médecin généraliste qui pourra vous orienter vers un psychologue pour enfants ou un pédiatre (mais attention, les listes d’attente peuvent être longues pour certains spécialistes).
Essayez de construire un réseau de soutien pour votre enfant qui recoupe les environnements familial, scolaire et thérapeutique. En travaillant ensemble avec votre enfant, une transition réussie vers l’école est beaucoup plus probable.
Pourquoi ça vaut la peine d’essayer de faire fonctionner l’école
Je suis sûr que tout parent d’un enfant qui refuse l’école s’est déjà demandé si cela valait la peine de se battre pour amener ses enfants à l’école.
En tant que personne ayant travaillé dans des écoles ordinaires et dans l’enseignement à distance, en plus d’être parent pendant la COVID, je peux comprendre pourquoi l’évitement scolaire est un phénomène croissant.
Beaucoup d’entre nous ont constaté que nos enfants apprenaient davantage et plus vite à la maison. Sans les distractions en classe et le stress supplémentaire lié au fait d’être entassés dans un cadre institutionnel, certains ont trouvé l’apprentissage plus facile et plus agréable.
Bien que l’apprentissage académique ait pu être plus facile à la maison, nous devons réfléchir au but de l’éducation. Il ne s’agit pas seulement d’apprentissage académique et de qualification.
La socialisation est également un objectif clé. Les écoles sont conçues pour enseigner à nos enfants comment interagir positivement avec les autres en dehors de la maison dans le cadre de leur développement social.
Cela vaut donc la peine de s’accrocher, si vous le pouvez (même si, bien sûr, reconnaître que l’école ordinaire ne fonctionne pas pour tous les élèves et qu’il existe un nombre croissant d’alternatives).
J’essaie de prendre les devants
Ces longues vacances d’été sont une bonne occasion de prendre de l’avance sur le ressenti de votre enfant à l’égard de l’école. Essayez de profiter de ce temps pour rechercher des alliés parmi le personnel scolaire, les professionnels de la santé mentale et encouragez des amitiés continues pour votre enfant.
Souvenez-vous aussi de vos amis. Demandez l’aide de votre réseau de soutien alors que vous accompagnez votre enfant dans la nouvelle année scolaire.